Les choix de Xavier
Tous les pêcheurs ont eu, un jour ou l'autre, une référence sûre en matière de pêche. Moi, l'homme qui m'a fait rêver de truites et de belles prises, est Mr Alphonse ARIAS, puis d'autres ont fait évoluer ma pensée au fil des années........
Ici c'est la tarentaise, vallée des Bellevilles, mais je ferai des reportages pour mon site , et je partagerai tout cela sur le forum, vous l'aurez en primeur!


Matériel


Il n'est plus tout jeune. Cannes fil interieur de 3.9 m et 4.2 m, faites par un artisan à Toulouse il y a 10 ans (ben oui) et moulinet pyrennéen dans le talon.
La 3.9 a une action tres sèche et rapide pour la pêche en ruisseau et petite rivière ; la 4.2 ressemble un peu à une anglais, pour la grande rivière.
Pour le crin, 14/100éme en corps de ligne et 12/100éme en bas de ligne. Vous l'aurez compris, montage pyrenéen.
Pour le fil, j'essaie ce week-end le Water King "pêche au toc" vert ; particularité : il est mat.
Pour une ligne d’un seul tenant, je ne suis pas très pour. Pêchant seulement averc une fil intérieur, en cas de casse, c'est autant de temps perdu a remettre le fil dans la canne. Donc 14/100éme, émerillon et 12/100éme.
Pour le moulinet, j'ai celui d'Arias, jadis distribué" par Ediloisir, mais celui de Stef est beaucoup mieux, la bobine et le bâti sont de bien meilleure qualité.
Ritma :
Tu peut lancer tres loin avec un ritma, mais comme le dit Jeff, seulement la quantité de crin sortie ; donc plus tu as de crin dehors, plus tu va loin. Mais pour pêcher correctement au toc, je pense que 10 mètres, c'est déjà très loin. Le toc doit rester une pêche intimiste, où la relation avec la riviere et ses éléments doit rester constante...

Perso, pour les petits ruisseaux, montage avec une plombée toute simple, le premier plomb à environ 8 cm de l'hameçon, puis un autre 5 cm plus haut ; ensuite je rajoute des plombs tous les cm jusqu'a obtention du bon poids.

Pour le reste, l'expérience et l'observation du milieu, la lecture de l'eau et la chance font le reste. Un gilet, des waders, complètent ma panoplie ; une bonne dose d'humilité et d'humour permettent de rester les pieds sur terre!


je possede des artisanales du pecheur toulousain, la plus vielle a 15 an, je lui ais fait changer les entrtoises une fois pour entrtient, mon delta a l'age de la canne et toujours le même elastique, que je talc pour l'hiver, et Stef , notre ami Suisse possede des Ducos , des merveilles aussi.Un bémol a mon avis pour les Garbo , on ne peut pas s'en servir lorsqu'il pleut

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Astuces


Mouche sèche à la place d’un Rigoletto :
Je rejoins ( encore une fois )rock'n'toc, petite astuce perso, a la place du rigolleto, je mets une sèche flottant haut sur un noeud de potence peu serré, qui me permet de faire coulisser si nécessaire.

Améliorer la glisse du fil :
Pour les anneaux, une cordelette imbibée de nettoyant pour métaux que l'on passe dans la canne permet de gagner en glisse, toutefois il ne faut qu'il y ait trop de produit !

Le fil qui colle sur la canne :
Une astuce toute simple pour diminuer le collage du fil : passe ta canne avec une cire auto, elle comblera les pores du vernis et l'eau coulera plus facilement dessus ; cela réduit le problème sans le résoudre absolument.

Coller des semelles sur des Waders :
Il faut raper tous les crampons de ton waders puis coller ta semelle, mais je pense qu'il vaut mieux conserver le talon d'origine et seulement coller l'avant de la semelle, car le feutre sur l'herbe ou la berge, ça cramponne autant qu'une savonnette au bord de la baignoire!

Problème de ferrage...
salut jeremie,
si tu pique les piquent les truites sous le ventre, c'est que tes sauterelle sont trop grosse, les pattes arrieres de la bestiole empeche un bon ferrage, deux solutions:
tu prends des sauterelles plus petites ou tu peche que des grosses truites.
Tu coupe les pattes de la sauterelle, la partie la plus frele!
Une autre explication a ce probleme est la taille de l'hameçon, la pointe doit etre bien degagée du corps, sinon tu retire la suterelle de la gueule de la truite.

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Reflexions


Après 35 années de pêche, je commence à me rendre compte que toutes mes notes, relevés, température, vent etc. etc. m'ont fait perdre du temps plutôt qu'autre chose. Je me suis retrouvé avec beaucoup d'informations contradictoires que je n'arrivais plus à interpréter, il faut donc se faire une raison, seule l'expérience, et malheureusement elle vient avec l'âge, te permettra de savoir si oui ou non il faut pêcher cette portion ou non, mais je te rassure, je me casse souvent les dents sur des eaux que je pensais pêchables, alors de là à donner des leçons.......
Ta propre expérience sera ton meilleur guide, l'écoute des ainés peut parfois rendre de bons services, mais pas toujours.

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Elever des teignes


Elever des teignes :
Il faut des cadres de vieilles ruches avec la cire, puisque la teigne se nourrit de cette cire ; une bonne boîte en bois bien étanche, mais aèrée. Poser quelques teignes dedans, laissez faire, vous aurez un nombres impressionnant de teigne après transformation, accouplement des papillons et pontes.
L'avantage est d'avoir des teignes a disposition constamment, et qui ont en plus ont une odeur de miel très agréable. Elles sont toutefois moins "blanches"que celles du commerce, mais elles pêchent aussi bien !
Il est peut-être possible de les colorer avec du colorant alimentaire, un peu comme pour les asticots...

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Une ouverture...



Bon je raconte...
C’est à l’occasion de l’ouverture de la truite en 2005, quelques copains et moi décidons de faire l’ouverture ensemble, sur le Groin, rivière qui coule dans le département de l’Ain. Nous sommes à pied d’œuvre vers 7heure30 et commençons la pêche. J’avais repérer deux belles truites sur le secteur, et je voulais les faire prendre a mes potes, la première ,une belle fario de 58 cm fut prise par un des compères dans le petit courant que je lui indique, une belle bagarre commence et nous voici tous a regarder ce « combat ». Apres quelques minutes d’effort, la truite est sortie, belle comme tout, une belle robe, et une belle gueule, je comprends à son regard que ce collègue voudrait garder la truite, mais bien sur, il faut de temps en temps savoir déguster un tel poisson, chose faite ! Il nous reste donc à prendre cette deuxième belle truite, les eaux sont claires et basse et l’approche pas simple. Je convie donc mon deuxième copain à prendre cette Dame, il n’est pas chaud, l’approche le rebute, il faut un peut ramper pour passer sous les buis, pêcher un peut a l’aveuglette, et surtout avoir une canne dont le fil coulisse a la perfection…..
J’y vais ! Puisque personne ne veut la prendre, j’y vais ! Une petite seconde de réflexion, et si je supprimais ma plombée et que je mettais un hameçon charge d’étain ? La discrétion serait presque idéale, je troque mon bas de ligne par cet hameçon et enfile un petit terreau dessus, je me glisse sous les buis, canne en avant, et je laisse glisser mon ver a l’eau, bang, elle est déjà la ! Un ferrage en douceur, je ne suis pas sur que ce soit ma grosse, mais en 12/100éme, mieux vaut être prudent, c’est parti, je ne peux pas manœuvrer comme je veux, les frondaisons m’empêchent de lever la canne, je la manœuvre pour l’inciter à sortir de la vorgine, elle accepte et se met en plein milieu de la rivière, je me dis : la ma cocotte tu es a moi. Il me reste encore à solutionner un problème, comment la prendre…Je suis donc obliger de me coucher sur le ventre, canne main gauche, monter la canne dans la trouée de branche, (si elle démarre, ça casse,) et de la saisir avec la main droite, voila elle est a moi.

Pas de chance pour cette truite, elle aussi destinée a la consommation, la première de l’ouverture, je lui fais un bisou sur le front et elle repart à l’eau, c’est un principe que je me suis donné, et ce quelque soit la taille de la truite !

Voila donc l’histoire de cette photo, je suis content de raconter cela, c’est un peux un hommage a mon amis décédé qui n’as pas voulu prendre cette truite, mais sans aucun doute , de la berge en face, lui aussi l’avait ……

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